Élection

Éric Gingras

Éric Gingras

Candidature à la présidence de la CSQ

Le temps de faire preuve d'audace

Chers collègues,
Poser ma candidature à la présidence de la Centrale est, en quelque sorte, l’évolution naturelle de mon engagement syndical, et c’est avec humilité et fébrilité que je me lance dans cette aventure.

Enseignant au primaire de formation, j’ai travaillé, dès 1996, auprès de clientèles défavorisées et pluriethniques pendant huit ans, d’abord à Montréal, puis à Longueuil.

Je me suis rapidement impliqué syndicalement comme délégué en 1997. J’ai ensuite été élu coordonnateur au Syndicat de Champlain en 2005, vice-président de la section Marie-Victorin en 2007 et j’en occupe maintenant la fonction de président depuis 2013.

À titre d’élu politique, j’ai participé aux quatre dernières négociations nationales pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public.

Et en tant que président d’une organisation multicatégorielle constituée de cinq accréditations syndicales regroupant plus de 12 000 membres, j’ai la responsabilité de plus d’une trentaine d’employés et de personnes libérées – conseillers et personnel politique.

Je suis très fier d’avoir évolué au sein d’une organisation syndicale solide et riche de sa culture militante et d’une équipe profondément engagée qui n’a pas peur de se remettre en question pour faire mieux. Savoir m’entourer de personnes fortes et travailler en équipe font d’ailleurs partie de mes forces.

Au cours des dernières années au Syndicat de Champlain, la volonté politique de revoir nos façons de communiquer avec les membres et d’impliquer ceux-ci davantage est à l’origine de la mise en place d’approches qui se sont avérées porteuses. Mais vient un moment où des limites organisationnelles et politiques surviennent dans un syndicat local.

J’ai donc une solide expérience du terrain, des différentes instances syndicales, de la négociation collective et des médias. Je pense avoir le bagage, l’expérience et l’énergie nécessaires pour occuper les fonctions de la présidence de la CSQ.

En d’autres mots, j’ai maintenant envie de partager cette expérience. Parce que je crois sincèrement que nous pouvons toutes et tous en bénéficier collectivement. Parce que je crois profondément qu’une centrale syndicale doit être un moteur de changement social. Parce que l’adage Ensemble, nous sommes plus forts doit se vivre concrètement au quotidien.

Une des forces de la CSQ est le désir d’être proche des membres, et c’est, notamment, sur cet axe que je veux travailler. Pour moi, cette proximité doit s’incarner dans la pertinence et la crédibilité de notre discours, de nos idées et de nos valeurs.

Utilisons notre expertise pour parler des sujets qui préoccupent nos membres et la société dans leur quotidien; assumons pleinement qui nous sommes et le rôle qui nous anime; et faisons preuve d’audace. C’est ce que les membres demandent, ce à quoi ils s’attendent.

C’est exactement ce qui me motive à briguer la présidence de la CSQ : assumer pleinement le leadership d’une centrale syndicale comme la CSQ et changer les pratiques, au besoin, pour les adapter aux attentes des membres.

C’est donc avec cette prémisse en tête, beaucoup d’idées et la volonté ferme de travailler ensemble pour améliorer les choses que je présente ma candidature à la présidence.

Au plaisir de discuter de tout cela avec vous!

Éric Gingras

Line Camerlain

Line Camerlain

Candidature à la première vice-présidence de la CSQ

Poursuivre notre lutte autour d’un projet commun

Chères militantes et chers militants,
Après neuf années au sein du conseil exécutif de notre centrale, je sollicite à nouveau votre appui et votre confiance pour un quatrième mandat. C’est avec enthousiasme, détermination et une grande fierté que je vous propose encore ma candidature au poste de première vice-présidente.

Un gouvernement antisyndical

À mon premier mandat, j’ai fait partie de la commission spéciale sur le renouveau syndical. Ses travaux ont permis d’identifier des pratiques porteuses à développer ou à renforcer en nos rangs, et ce, à tous les paliers de notre organisation. Encore aujourd’hui, je suis convaincue de leur pertinence. Je pense notamment à l’accueil des nouveaux membres, au soutien par la formation, à la production d’outils et au mentorat pour celles et ceux qui s’impliquent, ainsi qu’à nos façons de rejoindre nos membres et de les associer davantage à la construction de nos revendications.

Au cours des dernières années, la pénibilité du travail n’a cessé d’augmenter, et la pandémie a ajouté son lot de difficultés, rendant encore plus ardues les conditions d’exercice pour nos membres. Bien que la population ait pu constater l’importance de nos emplois pour la qualité de vie de l’ensemble de notre société, nous faisons face à un gouvernement qui ne cesse de sabrer nos droits syndicaux et nos conditions de travail en favorisant indûment le secteur privé, à prédominance masculine. C’est totalement inacceptable!

Une bataille à poursuivre avec acharnement

Il faut poursuivre notre bataille avec acharnement pour que notre travail soit reconnu à sa juste valeur. Continuons de revendiquer afin que les travailleuses et les travailleurs aient les ressources suffisantes et de bonnes conditions d’exercice pour accomplir leur mission essentielle. Continuons de militer contre la sous-traitance et la privatisation de nos services publics, qui ne cessent de s’étendre et qui sont néfastes pour toute la société.

Quand le contexte devient de plus en plus difficile, les groupes comme les individus ont souvent le réflexe du repli sur soi. Il faut absolument résister à cette tentation. Elle ne peut constituer une solution pour améliorer les conditions de vie et de travail de nos membres. Au contraire, puisque la lutte est grande, la riposte doit être d’autant plus forte!

S’unir et se mobiliser

Au cours du prochain triennat, nous poursuivrons le travail d’élaboration de notre projet collectif d’action syndicale adaptable aux besoins du personnel de chaque milieu de travail. Continuons de nous inspirer des pratiques identifiées par le renouveau syndical pour nous rapprocher de nos membres, pour mener à bien, avec eux, la réflexion et bâtir une action pragmatique et efficace. Une action qui les interpelle et qui est rassembleuse.

Car j’ai la profonde conviction que ce n’est qu’en nous unissant et en nous mobilisant autour d’un projet commun que nous réussirons à valoriser nos métiers, à améliorer nos conditions de travail et de vie, et nos droits syndicaux.

Syndicales et solidaires salutations,

Line Camerlain

Anne Dionne

Anne Dionne

Candidature à la 2e vice-présidence de la CSQ

Une centrale plus que jamais solidaire et proche de ses membres

Fière de mes valeurs et de mes convictions, c’est animée de ma flamme militante que je sollicite un deuxième mandat au sein du conseil exécutif de notre centrale.

Je suis technicienne de laboratoire en génie mécanique à Polytechnique Montréal, donc une fière membre du personnel de soutien en enseignement supérieur. Mais d’abord et avant tout, je suis une femme, une mère, une citoyenne qui s’implique socialement et syndicalement depuis plus de 30 ans. J’ai milité au sein de mon syndicat local, de ma fédération et de ma centrale. Je termine mon premier mandat comme deuxième vice-présidente au conseil exécutif de la Centrale, responsable notamment des dossiers relatifs aux jeunes, aux Autochtones, à l’environnement et à l’organisation syndicale.

Être vice-présidente à la CSQ, c’est accepter de relever de nombreux défis et de défendre plusieurs dossiers. Il y a beaucoup de travail, mais l’énergie qu’on reçoit des membres nous pousse à toujours nous surpasser et à donner le meilleur de nous mêmes.

Des dossiers bien menés

Durant mon mandat, je pense sincèrement avoir réussi, avec la collaboration de mes collègues du conseil exécutif ainsi qu'avec le soutien du personnel de la CSQ, à démontrer mon engagement et ma détermination à mener jusqu’au bout mes dossiers. En effet, nous avons profité de ce mandat pour intensifier notre défense des importants dossiers liés à la réalité de nos membres autochtones, pour relancer le mouvement des EVB, devenu ACTES, et pour revoir nos pratiques en organisation syndicale. Tout n’est pas parfait, bien sûr. Il reste encore du chemin à faire, et nous continuerons en ce sens au cours du prochain triennat.

Ce dont je suis particulièrement fière, c’est d’avoir contribué à rapprocher la Centrale de son personnel et de ses membres. Rien ne me réjouit plus que d’entendre des membres me dire qu’ils voient le changement, qu’ils constatent une grande différence.

L’heure des défis et de la solidarité

La CSQ a devant elle de grands défis. Au moment où le gouvernement cherche à affaiblir les grandes organisations syndicales, la CSQ doit inévitablement être forte et unie pour défendre le droit à des services publics de qualité et pour réclamer la pleine reconnaissance et la valorisation de nos emplois. Les travailleuses et travailleurs du secteur public doivent faire partie de la relance économique, et celle-ci doit nécessairement être axée sur une transition juste.

Au cours du prochain triennat, nous devrons consolider notre action syndicale afin de nous adapter à la réalité du militantisme dans un monde du travail transformé. Nous devrons aussi proposer de nouvelles avenues pour rejoindre notre monde, pour inspirer nos membres et les mobiliser autour de notre projet collectif. Pour ce faire, il faudra notamment s’appuyer sur nos réseaux CSQ.

Pour ma part, je continue de croire que c’est par la promotion d’un syndicalisme de solutions, et surtout par le rapprochement des membres, l’écoute, le partage et la prise en compte de leurs réalités, que nous y arriverons. Plus que jamais, nous avons besoin d’une centrale forte de la solidarité de l’ensemble de ses membres.

J’espère pouvoir compter sur votre confiance.

Ensemble, soyons Solidaires dans le changement!

Anne Dionne

Mario Beauchemin

Mario Beauchemin

Candidature à la 3e vice-présidence de la CSQ

Des actions importantes à poursuivre

C’est avec enthousiasme que je soumets à nouveau ma candidature à la troisième vice-présidence du conseil exécutif de la CSQ. Je souhaite ainsi poursuivre mon implication afin, d’une part, de compléter le plan d’action 2018-2021 et de participer à la réalisation de celui qui émergera après ce 43e congrès et, d’autre part, de contribuer à la mise en place de notre stratégie d’implication politique.

Action collective : transformer les conditions d’exercice de nos métiers

En raison de la pandémie, nous n’avons pu compléter le plan d’action issu du Congrès de 2018. Face à la pénibilité du travail et à une certaine perte de sens dans nos milieux, il est primordial de compléter ce plan d’action afin de reprendre le contrôle de notre organisation du travail tant en contrant les décisions patronales arbitraires génératrices de précarité et de surcharge de travail qu’en renforçant notre action collective afin d’assurer une vie au travail plus humaine et plus valorisante. La réalisation de ce plan d’action permettra de mettre nos membres en mouvement et d’améliorer nos conditions de travail entre les différentes périodes de négociation.

Après la pandémie : repenser nos façons de faire au Québec

Le 43e Congrès de la CSQ sera aussi un moment privilégié pour repenser le monde de demain. Dans un Québec postpandémie, il me semble en effet incontournable de faire reconnaître la valeur des emplois à prédominance féminine, de repenser notre modèle de développement économique, de militer pour l’adoption de lois sociales adaptées aux nouvelles réalités du monde du travail et d’explorer de nouvelles façons de pratiquer notre militantisme.

Implication politique : améliorer nos conditions de travail en intervenant dans la sphère politique

Les résultats du sondage sont sans équivoque : les membres de la CSQ souhaitent que nous renforcions notre implication politique. Le déploiement de notre stratégie politique au cours de la prochaine campagne électorale provinciale pourrait nous permettre d’influencer davantage les décisions politiques et, par le fait même, d’améliorer, ici aussi, les conditions d’exercice de nos métiers entre les différentes périodes de négociation. Cette nouvelle stratégie constitue également une occasion de militer en faveur de notre projet syndical.

Excellent congrès à toutes et à tous!

Mario Beauchemin

Luc Beauregard

Luc Beauregard

Candidature au secrétariat et à la trésorerie de la CSQ

Une CSQ forte de la connaissance de ses membres

C’est avec conviction que je sollicite un deuxième mandat au poste de secrétaire-trésorier de la CSQ. Au cours du dernier triennat, j’ai pu, de concert avec les membres du conseil exécutif, les fédérations, les syndicats affiliés et les employés de la Centrale, militer pour améliorer la notoriété de notre centrale.

Brève biographie

Je suis actif syndicalement depuis plus d’une vingtaine d’années. D’abord impliqué comme représentant de mon école pendant trois ans, j’ai fait le saut au conseil exécutif de mon syndicat au cours de l’année scolaire 2001-2002.

C’est en septembre de cette même année, à l’âge de 32 ans, que j’ai été élu pour un premier mandat à la présidence du Syndicat de l’enseignement Val-Maska (SEVM-CSQ). J’ai donc représenté les membres de mon syndicat d’origine pendant 16 années et je me plais à dire que je continue de le faire sous un autre chapeau.

Pendant toutes ces années, j’ai été amené à m’impliquer dans divers comités. J’ai participé au comité FSE-CSQ – FPPE-CSQ, qui émanait d’une fin de négociation ardue en 2005. J’ai aussi été membre du comité de finances de la FSE-CSQ et en ai assumé la présidence pendant quelques années.

Des décisions de congrès à notre ressemblance et qui traversent le temps

C’est en congrès que les orientations qui façonnent la CSQ sont prises. Selon moi, les derniers congrès nous ont permis de nous donner les moyens de démontrer que nous sommes une centrale près des membres et, j’oserais dire, à leur écoute.

Que ce soit lors du dernier congrès, où nous nous sommes positionnés et donné les moyens pour reprendre le pouvoir face à notre employeur avec un projet collectif, ou lors du précédent, alors que le renouveau syndical était à l’honneur, nous cherchons toujours à améliorer nos liens avec les membres et à rendre leur quotidien meilleur.

C’est en grande partie pour continuer à défendre cette philosophie de centrale que je souhaite poursuivre mon travail avec vous.

Se donner des moyens novateurs et forts

Pour que le thème de notre congrès, « Solidaires dans le changement », ne demeure pas lettre morte, nous devons nous donner les moyens, et ce, tant humains que financiers. Nous nous devons de mettre de l’avant des stratégies innovantes pour augmenter notre façon d’influencer les décideurs, de rejoindre nos membres et de les écouter.

La dernière année, bien que difficile pour certains sinon pour plusieurs, nous a convaincus encore plus de la nécessité de nous adapter aux nouvelles réalités du militantisme. Sans tout jeter par-dessus bord, nous devons apprendre de notre vécu commun et l’utiliser pour être encore plus forts comme représentantes et représentants syndicaux, et ce, à tous les niveaux.

Pour vous, avec vous

C’est donc avec le désir de vous écouter, de travailler avec vous et de vous représenter que je continuerai, avec votre confiance, à m’investir entièrement dans le poste de secrétaire-trésorier ainsi que dans toutes les instances de la Centrale.

Solidairement,

Luc Beauregard

Consultez le document de mises en candidature